Le cholestérol et ses effets sur la santé

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Depuis sa découverte suite à une étude épidémiologique (connue sous le nom d’étude des sept pays) biaisée et publiée en 1953 par le Dr Ancel Keysen, le cholestérol est au centre d’une diabolisation totale : croyance populaire, grands médias, diététiciens, nutritionnistes…

Le cholestérol et ses effets sur la santéLe cholestérol et ses effets sur la santé

Depuis sa découverte suite à une étude épidémiologique (connue sous le nom d’étude des sept pays) biaisée et publiée en 1953 par le Dr Ancel Keysen, le cholestérol est au centre d’une diabolisation totale : croyance populaire, grands médias, diététiciens, nutritionnistes et la majorité des médecins qui le considèrent encore comme un marqueur important du risque cardiovasculaire !

Tous sont convaincus de la nocivité de cette molécule omniprésente dans la chair animale. 

Ainsi, cette fausse croyance populaire repose ses fondamentaux sur l’éventuel lien direct entre la consommation de graisses saturées et la prévalence des maladies coronariennes. 

En réalité, les statistiques disponibles à l’époque étaient tirées de 22 pays et si le calcul était refait aujourd’hui sur la même base statistique, mais élargi, nous obtiendrions un résultat diamétralement opposé, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de lien entre l’apport en graisses saturées et les maladies cardiovasculaires.

Le cholestérol : lipide essentiel ?

En fait, il convient surtout de distinguer deux formes de cholestérol : le cholestérol HDL (dit « bon cholestérol ») et le cholestérol LDL (dit « mauvais » cholestérol). Si la molécule de cholestérol est la même, ces deux formes se distinguent ce par leurs lipoprotéines qui servent de transporteurs aux graisses dans le sang.

En effet, le cholestérol et les acides gras (qui sont les principaux lipides) ne sont libres dans le sang qu’en faibles quantités. Ils sont en général inclus dans des lipoprotéines. Les différentes lipoprotéines, LDL et HDL ne sont pas constituées des mêmes apoprotéines (nom des protéines constituant la structure des lipoprotéines).

Ayant des fonctions différentes, elles possèdent des structures différentes. En simplifiant, on peut dire que l’apoprotéine B caractérise les lipoprotéines qui transportent le cholestérol du foie ou des intestins vers les organes qui l’utilisent (lipoprotéines LDL) et que l’apoprotéine A caractérise les lipoprotéines qui rapportent le cholestérol au foie (lipoprotéines HDL).

Cela dit, l’objectif ici n’est pas de d’étudier le fonctionnement hormonale ou métabolique du bon et du mauvais cholestérol ou de contester uniquement les études historiques mais de remettre les pendules à l’heure. Il s’agit plutôt simplement de regarder les faits et de discuter de la physiologie. Il a été clairement établi qu’un taux de cholestérol inférieur à la plage normale officielle est associé à une mortalité accrue, notamment liée aux suicides (troubles du système nerveux) et au cancer (altération du système immunitaire). Je ne nie pas que certains risques augmentent avec un cholestérol excessif, mais la relation entre le cholestérol et la morbidité (maladie) et le cholestérol et la mortalité représente une courbe en U, comme presque tous les paramètres biologiques en fait. Après tout, il n’y a rien de vraiment révolutionnaire à dire qu’en biologie, parvenir à un équilibre constitue le Saint Graal.

Le cholestérol : un ennemi qui vous veut du bien

Le cholestérol : un ennemi qui vous veut du bien

De plus pour tous ceux qui restent convaincus des dangers du cholestérol, comment expliquent-ils la plus récente étude épidémiologique de patients de plus de 80 ans qui démontre clairement une espérance de vie plus élevée pour ceux qui ont un taux de cholestérol plus élevé? Alors si c’est vrai, quand est-ce qu’on est supposé passer soudainement du cholestérol le plus bas possible à l’inverse: 60 ans, 65 ans, 70 ans ou 75 ans?

Soyons raisonnables: il suffit de considérer les nombreux rôles physiologiques du cholestérol. Sans lui en tant que précurseur incontournable de toutes les hormones stéroïdes (il y a une bonne raison qu’il se termine par «stérol»), il n’y aurait ni hormones sexuelles (œstradiol, progestérone et testostérone) ni hormones surrénales (glucocorticoïdes ou 17-hydroxystéroïdes 17). -cétostéroïdes ou minéralocorticoïdes). Sans cholestérol également, il n’y aurait pas d’acides biliaires et donc pas de sels biliaires pour émulsionner et digérer les graisses.

Sans cholestérol, nous perdons une composante fondamentale du tissu cérébral: selon le cardiologue français Michel de Lorgeril: «Le cerveau adore le cholestérol»! Les patients souffrant d’une carence en cholestérol, congénitale ou non, développent des troubles cognitifs (mémoire et / ou altération de l’intelligence). Par conséquent, devrions-nous être surpris des effets secondaires des statines, ces médicaments très à la mode pour réduire le cholestérol qui entraînent souvent des troubles de la mémoire parfois confondus avec l’apparition de la maladie d’Alzheimer?

Sans cholestérol, les membranes cellulaires assouplissent leur structure, à tel point qu’une consommation accrue d’acides gras oméga 3 a la capacité de faire baisser légèrement le cholestérol sanguin. La raison en est que le cholestérol doit ensuite être incorporé dans les membranes cellulaires pour leur donner plus de consistance en réponse à la plus grande flexibilité de la membrane apportée par les acides gras polyinsaturés.

De plus, le manque de cholestérol compromet le bon fonctionnement de la muqueuse intestinale et donc sa capacité à absorber les nutriments, notamment les vitamines liposolubles (A, D, E & K), la coenzyme.

Pour finir, le cholestérol est le précurseur des acides et sels biliaires, qui sont indispensables à la digestion des graisses et lipides, notamment les acides gras oméga-3 dont on connaît l’importance dans la prévention des maladies du système cardiovasculaire.

Le cholestérol est aussi le précurseur des hormones stéroïdes, et notamment des hormones sexuelles. Ces hormones sont indispensables à la reproduction sexuée et donc à la perpétuation des espèces….ne l’oublions pas !

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